Comité scientifique de NeurodysPACA

1- L’écriture « inclusive » ne procède d’aucune logique linguistique ou phonologique. L’absence de normes et ses pratiques fluctuantes s’opposent au besoin d’un cadre strict sur lequel les personnes en situation de handicap s’appuient pour compenser ou contourner les troubles cognitifs ou fonctionnels qui entravent leur accès à la langue écrite.
2- Pour les personnes en situation de handicap, dont l’accès au texte repose sur un logiciel de lecture vocale, il est tout simplement impossible à la machine de décoder l’écriture « inclusive », donc à la personne d’accéder au sens du texte.
3- L’écriture « inclusive » est inégalitaire, car elle constitue un obstacle d’accès au sens pour tous les adultes et les jeunes ayant des difficultés en français, soit 21,6 % des adultes entre 16 et 65 ans qui ont un score faible en littératie et 27,5 % des jeunes de 16 à 18 ans qui ont un déficit d’automatisation du décodage de la langue écrite.
4- L’écriture dite « inclusive » est une langue d’exclusion pour plusieurs millions de personnes en France souffrant de dyslexie ou de troubles connexes d’apprentissage (environ 10 % de la population est concernée).
5- L’écriture « inclusive » perturbe l’apprentissage de la lecture fluide (rapide) qui correspond au deuxième niveau de l’apprentissage de la lecture. Pour lire avec efficacité́, il faut savoir passer rapidement d’une chaîne de lettres au mot ou aux morphèmes correspondants (voie lexicale ou orthographique). L’écriture « inclusive » contraint le lecteur à repasser au niveau du déchiffrage pour accéder au sens.
6- L’écriture « inclusive » ajoute des difficultés insurmontables aux élèves issus de familles les plus éloignées de l’école, ne maitrisant pas ou peu la langue française. L’écriture « inclusive » a pour effet d’aggraver encore plus les inégalités scolaires déjà̀ immenses. En janvier 2020, 1 enfant sur 3 ne maitrise pas la lecture en 6e dans les milieux sociaux ou culturels les plus éloignés de l’école. C’est 1 élève sur 10 dans le public hors éducation prioritaire et 1 élève sur 20 dans le privé sous contrat.

Première réunion du Comité Scientifique

Lundi 18 Octobre 2021
12h à 14h
Visio-conférence

Ordre du jour préliminaire :

• Rappel des missions du Comité et de ses rapports avec l’Association Neurodys-PACA
• Rappel de sa composition et de la qualité des membres

Mode de fonctionnement
Les premiers projets et chantiers en cours

• la banque de données du réseau Résodys (Mme Marieke Longcamp)
• réflexion sur la création d’un outil de repérage scolaire de la dyscalculie (proposition de M. Frédéric Dumas, Inspecteur de l’Education nationale)
• proposition de thèmes de travail

En conformité avec les valeurs de notre association, le Conseil Scientifique et Stratégique (C.S.S.) est l’instance de réflexion et de proposition de Neurodys PACA en matière de politique scientifique et des grands choix stratégiques :

• Il est le garant de la validité scientifique des actions de chacune des structures gérées par l’association et de leur adéquation aux valeurs scientifiques et éthiques de l’association.
• Il assure la vieille scientifique en matière de troubles d’apprentissage et du neurodéveloppement.
• Il donne son avis sur les grandes orientations de la politique scientifique de l’Association, les activités de valorisation, d’information et de formation ainsi que sur les principes communs d’évaluation des actions de formation et de recherche. (art.18 des statuts de NeurodysPaca).

Composition du comité

Le Président, nommé par l’Assemblée Générale de l’Association Neurodys-PACA en date du 16 juin 2021, est M. Jean-Luc Velay, du Laboratoire de Neurosciences cognitive, équipe ’Musique, langage et écriture’, dirigée par Marieke Longcamp, également membre du même comité.
Le reste de la composition est consultable sur le fichier joint.